N'ayez pas peur du baby-blues
Un syndrome éphémère
Cette petite déprime des accouchées atteint en effet 30 à 80 % des mamans et ne dure jamais. La fatigue, les pleurs, les idées tristes et les troubles du sommeil débutent le 3ème jour suivant l’accouchement, parfois un peu plus tard. Puis larmes et anxiété disparaissent en quelques jours - exceptionnellement en une semaine - parfois même en quelques heures.
Le rôle de l'entourage
Comment se comporter avec ces nouvelles mamans qui se sentent tout à coup envahies par le désarroi? Etre attentif et les réconforter en leur expliquant que le baby blues est un événement fréquent, naturel et tout à fait dénué de gravité. C’est simplement la rançon de la maternité.
D’où vient cette éphémère mini-déprime ?
Les spécialistes évoquent deux hypothèses : la baisse brutale de la concentration en hormones progestatives - très élevée pendant la grossesse - ou le contrecoup des angoisses précédant l'accouchement, du regret de l'état de grossesse ou de la peur de ne pas être à la hauteur.
Cette dépression passagère n'a rien à voir avec les quelques "véritables dépressions du post-partum", qui mettent en jeu la relation mère-enfant. Dans ce cas, les symptômes, caractérisés par un sentiment de culpabilité intense ou par la conviction d’une incapacité à s’occuper du bébé, peuvent commencer après l’accouchement ou apparaître dans les trois premiers mois après la naissance. Ces dépressions du post-partum doivent impérativement être traitées par un psychiatre.